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Saisonnier ou permanent : le vrai co Saisonnier ou permanent : le vrai coût d’un salarié

Le coût de la main-d’œuvre salariée est souvent accusé de freiner la compétitivité des exploitations. Voici quelques repères économiques et les principales exonérations existantes.Par Sophie Bergot

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Du salaire brut au net

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Le salaire brut sert de base à tous les calculs. Pour obtenir le salaire net, perçu par l’employé, il faut retrancher 25 % de cotisations salariales et de CSG-CRDS. De son côté, l’employeur paye 41 % de cotisations patronales sur le salaire brut, et bénéficie d’allégements principalement sur les salaires de 1 à 1,6 Smic. En moyenne, lorsqu’un salarié permanent perçoit 100 €, l’employeur aura versé environ 150 €. Le salaire est versé en général du 25 au 5 du mois suivant, et par usage le dernier jour du mois.

Le salaire brut sert de base à tous les calculs. Pour obtenir le salaire net, perçu par l’employé, il faut retrancher 25 % de cotisations salariales et de CSG-CRDS. De son côté, l’employeur paye 41 % de cotisations patronales sur le salaire brut, et bénéficie d’allégements principalement sur les salaires de 1 à 1,6 Smic. En moyenne, lorsqu’un salarié permanent perçoit 100 €, l’employeur aura versé environ 150 €. Le salaire est versé en général du 25 au 5 du mois suivant, et par usage le dernier jour du mois.

Le salaire brut sert de base à tous les calculs. Pour obtenir le salaire net, perçu par l’employé, il faut retrancher 25 % de cotisations salariales et de CSG-CRDS. De son côté, l’employeur paye 41 % de cotisations patronales sur le salaire brut, et bénéficie d’allégements principalement sur les salaires de 1 à 1,6 Smic. En moyenne, lorsqu’un salarié permanent perçoit 100 €, l’employeur aura versé environ 150 €. Le salaire est versé en général du 25 au 5 du mois suivant, et par usage le dernier jour du mois.

Le Smic, salaire minimum légal, est exprimé en euros brut, et revalorisé en début d’année.

Coups de pouce à l’emploi

Premier salarié : signer avant juin 2016

Pour le recrutement de son premier salarié, en CDI ou en CDD de plus de 12 mois, une entreprise bénéficie d’une aide de 4 000 €, versée à raison de 500 €/trimestre pendant deux ans (166,70 €/mois). Ce dispositif s’applique pour les contrats signés entre le 9 juin 2015 et le 8 juin 2016, dans les entreprises qui n’ont pas eu d’employé depuis au moins 12 mois.

Contrat de génération : passer le relais

L’embauche d’un jeune de moins de 26 ans en CDI à temps plein, couplée au maintien dans l’emploi d’un senior de plus de 57 ans, permet une aide de 4 000 € par an pendant 3 ans au plus.

Contrat aidé : favoriser l’insertion

Il en existe plusieurs : le contrat initiative emploi starter (CIE) pour des jeunes de quartiers prioritaires, le contrat unique d’insertion (CUI-CIE) pour des personnes en difficultés, ou encore les emplois d’avenir pour les jeunes de 16 à 25 ans sans diplôme. Ces contrats ouvrent droit à des aides mensuelles représentant jusqu’à 45 % du Smic pendant 24 mois maximum.

Baisse des charges patronales

Fillon ou « zéro charges »

La réduction Fillon est un dispositif d’allégement des cotisations patronales sur les bas salaires, qui s’applique de façon régressive de 1 à 1,6 Smic. Elle est maximale à 410 €/mois environ pour un Smic. Elle est calculée sur la rémunération totale, intégrant primes et heures supplémentaires.

Heures supplémentaires

Les entreprises de moins de 20 salariés peuvent continuer d’appliquer une déduction forfaitaire de 1,50 € par heure supplémentaire payée (mesure de la loi Tepa).

Baisse des cotisations familiales

Depuis 2015, pour les salaires inférieurs à 1,6 Smic, la cotisation patronale d’allocations familiales est passée de 5,25 % à 3,45 %, soit une économie maximale de 26,50 €/mois.

Moins de charges sur un contrat saisonnier

Le dispositif travailleur occasionnel-demandeur d’emploi (TO-DE) permet une exonération forte des cotisations patronales pour les rémunérations mensuelles jusqu’à 1,5 Smic. Le contrat saisonnier entre dans ce dispositif. Il ne peut être conclu que pour les activités liées au cycle de la production, les activités de transformation, conditionnement et commercialisation si elles sont dans le prolongement direct de la production. L’exonération TO-DE a une durée maximale de 119 jours (consécutifs ou non) par année civile. Elle doit être demandée dans la déclaration préalable à l’embauche (DPAE) en cochant la case « travailleurs occasionnels ».

Nouveautés 2016

Mutuelle à 50/50

L’employeur devra augmenter sa prise en charge de la mutuelle obligatoire sur une base 50/50 avec le salarié (ce dernier finançait jusqu’ici 85 % de la cotisation).

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